mardi 17 février 2009

AH, SI LE SIDA M'ETAIT CONTÉ !

Je n'aurais jamais sacrifié
ma femme et mes deux fistons.

Désirs inassouvis, je cherchais ça et là,
une âme soeur,
pour me donner plus chaud au coeur.

Biberons, cris d'enfants, plaintes d'antan
je me donnais mille raisons
de vivre au diapason
de ces jeunes perfides
grands de taille et de tête vide.

Je l'aurais cherché, moi !
mais elle ? ma moitié ?

Que faire pour réparer ?
vraiment rien !
Oh, SIDA vaurien !

Je compte les étoiles
demande pardon au ciel

Le SIDA est là mais ma femme n'est plus !
En tête à tête avec l'ogre,
je rumine ma colère,
Le premier fils, d'un regard fixe me "mord"
le deuxième, tantôt bleu, tantôt pâle se tord,
cherche dans le vide,
l'ombre de sa mère livide.
Souriant parfois à son ange gardien,
qui de lui est épris,
finit par le tirer vers lui.

Chateau de cartes détruit
tel une toile d'araignée
tissée de nuit.................................. .................................... ............................... .............................
Fouzia ALAMI